Bonzour zot tou! Le temps file à une vitesse folle, ça fait déjà un an qu’on est de retour en France après huit et quatre ans à l’île Maurice. Alors que je m’étais dit, il y a dix ans, que je ne remettrais plus jamais les pieds en France… Faut jamais dire jamais ! Bon, à notre retour, j’ai dit la même chose dans l’autre sens : « il ne faut plus me parler de retourner à Maurice avant AU MOINS deux ans hein ! ». C’est maintenant que je dois vous dire que je réfléchis déjà aux prochaines vacances sous le sunlight des tropiques ?
Voici donc un petit bilan de ce retour en France. Est-ce qu’il est positif ? Oui. Est-ce qu’on arrive à ne pas faire de comparaison avec notre vie dans l’hémisphère sud ? Non. Allez, je vous dis tout !
Les grands + du retour en France
- On s’est rapprochés de la majorité de notre famille
- On a pu pas mal bouger et voir du pays durant les longs weekends et les vacances d’été
- Acheter une voiture a été un jeu d’enfant (chose assez compromise à Maurice)
- On n’a jamais eu à prendre le taxi grâce à une excellente desserte en transports en commun
- Accessoirement, on peut sortir et rentrer tard sans se soucier de comment on va rentrer
- On ne passe plus deux heures par jour dans les transports en commun
- Notre logement est bien isolé (le loyer est plus cher mais tout est relatif !)
- Le covoiturage est hyper répandu sur les longs trajets et on a fait de chouettes rencontres (BlaBlaCar et les vans marrons n’ont vraiment rien à voir)
- Le salaire, même minimum, reste convenable (et cela n’engage que moi, je sais que les minimas sociaux ne suffisent pas toujours selon la situation dans laquelle on vit)
- On peut envisager de voyager un peu plus
- La durée de vie de mes chaussures est passée de quatre mois à plus d’un an (hourra !)
- Les alternatives pour réduire nos déchets sont plus accessibles, tant en termes de prix que de disponibilité
Les petits – du retour en France
- Nos proches restés à Maurice nous manquent
- Finis les réveillons à base de barbecue et de bains de minuit !
- Même si à Rennes les gens sont très accessibles, on a trouvé assez difficile de rejoindre des cercles déjà formés, de s’intégrer (alors qu’à Maurice, c’est quand même plus facile de converser, ne serait-ce que dans le bus – je vous ai déjà dit comment Antoine et moi nous sommes rencontrés ? ^^)
- Le paraître passe avant l’être, ça se ressent, on ne voit plus cette grande part de simplicité et de sincérité si facilement perceptible à Maurice
- Les plages sont vraiment pas terribles, avouons-le, mais c’est un tout : le paysage peut être beau, il manque l’ambiance qui m’a toujours séduite sur les plages mauriciennes
- Les mangues et les litchis qui poussent et mûrissent sur l’arbre ont un goût si lointain !
- L’entrepreneuriat a beau être encouragé, sa facilité est un mythe
Vivre et travailler à l’île Maurice, est-ce qu’on le referait ?
Toujours pas ! Dans l’ensemble, on est vraiment contents d’être rentrés et repartir vivre à l’île Maurice n’est pas du tout à l’étude. On y a passé de super belles années, on a fait des rencontres extraordinaires, on a pu évoluer professionnellement… C’était un retour voulu, planifié, heureux (Dieu merci !), mais j’avoue que je suis impatiente à l’idée de revoir la famille et les amis qu’on a laissés (et la plage, et les mangues, et les litchis, et le soleil…) !
Voilà voilà ! J’ai lu dans un autre groupe qu’une personne était vraiment triste de son retour en France après quelques mois/années passées à Maurice. Comme quoi, chaque expérience est unique et l’herbe n’est pas plus verte ailleurs…
Si vous êtes rentré en France après une expatriation à l’étranger, je vous recommande vivement de rejoindre ce groupe, et celui-ci si vous vous êtes plus précisément installé à Rennes 😉
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