5 petits bonheurs culinaires épices

5 petits bonheurs culinaires tout simples

Un geste, un parfum, une couleur… La cuisine procure parfois d’agréables sensations sans qu’on puisse expliquer pourquoi, comment. Je vous partage mes cinq petits bonheurs culinaires tout simples.

#1 – Doser au pif et bien doser

Il y a des jours où on veut tout faire bien : on sort la balance, on est à un gramme près sinon ça ne va pas ! Et puis il y a d’autres jours où on se convainc d’avoir le compas dans l’œil. On dose à la cuillère, en vrac, au pif.

Mon petit bonheur, c’est quand je dose la Maïzena pour faire une béchamel allégée, et que mon amoureux me dit « elle est bien, là, ta béchamel ! ». Double satisfaction : quand il me dit qu’elle est bonne, bien sûr 🙂

#2 – Observer la cuisson au four

C’est mon film préféré ! Je m’installe devant le four et je regarde gonfler les petits choux, se former la jolie bosse sur les madeleines, s’étaler les cookies, dorer les tartes, gratiner le fromage… On me dit que je suis folle mais c’est tellement de bonheur !

#3 – Réussir à répartir la pâte à crêpes en un tour de main

Ça, c’est un exploit ! J’en mets toujours trop ou trop peu d’un côté de la crêpière. Je me retrouve alors avec des ajouts de pâte qui se voient, ou des crêpes trop épaisses. Etant un peu toquée sur les bords, j’avoue que je fais une petite danse de la joie quand je parviens à répartir le tout harmonieusement dès que j’ai versé une louche de pâte sur la poêle. Je vous avais dit que j’allais vous parler de petits bonheurs tout simples !

#4 – Ecouter le crissement des beignets lorsqu’on les plonge dans l’huile chaude

Ce petit bruit, pak pak pak pak pak, quand on plonge les samoussas, les gâteaux banane, les badias ou encore les gâteaux piment dans l’huile chaude… C’est ça aussi, la cuisine, une agréable composition de saveurs, de parfums, de gestes, de sons et de sensations, bref, l’éveil des cinq sens en toute élégance…

#5 – Le parfum des oignons qui cuisent dans le beurre ou le ghee

C’est inexplicable. C’est un parfum qui me fait voyager où que je sois. Quand j’habitais chez mes parents, à Paris, ça me rappelait les marchands de briani et les mariages à l’île Maurice. A l’île Maurice, il me rappelait chez mes parents !

Certes, l’odeur de l’oignon n’est pas très agréable, mais avec le beurre et le ghee, ils forment une équipe formidable, on ne peut qu’avoir hâte de passer à table !

Et voilà, ce sont des épisodes aussi simples que ceux-là qui peuvent me remonter le moral après une grosse journée. Vous avez sans doute, vous aussi, des petits bonheurs culinaires que vous chérissez dans votre cœur. Vous me dites ce que c’est ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *