La vie a meilleur goût quand elle est parsemée de coriandre… Telle serait ma devise dans un monde un peu fou-fou. Et oui, dans la série des saveurs salées, je suis folle amoureuse du cotomili, comme on l’appelle ici.
Encore une addiction liée à mes origines, à ma culture et à la cuisine de mama-papa. J’ai tendance à ajouter de la coriandre dans pratiquement tous les plats salés, mauriciens ou non. Dans mes lentilles, mes haricots, mon curry, ma daube, mon rougail, ma sauce bolognaise, la farce de mes tomates, mon omelette, mon thon-mayo… Bref, je crois que je n’ai pas besoin d’aller plus loin dans cette illustration 🙂
Bon, il ne faut pas abuser non plus. Je m’abstiens de parsemer de coriandre mes haricots verts cuits à l’eau, ma pizza ou encore mon poulet sauté ! Pourquoi ? Parce que la coriandre a tendance à apporter un goût en plus. Ce n’est pas un exhausteur de goût mais un diffuseur de saveur à part entière. Elle n’est pas spécialement compatible avec la sauce soja, la mozzarella, l’huile de sésame ou la fadeur des légumes vapeur, par exemple. Oui, je trouve que les légumes vapeur sont assez insipides mais tout est dans l’accompagnement.
En passant, saviez-vous qu’il était possible d’utiliser la coriandre jusqu’au bout du bout des racines ? Puisqu’elle est vendue entière à l’île Maurice, c’est notre marchand de brèdes qui nous l’a appris il y a quelques années. Son petit secret : comptez environ 5 centimètres à partir de la racine, nettoyez bien à l’aide d’une brosse, et ajoutez ce morceau à une vingtaine de gousses d’ail et 5 beaux morceaux de gingembre avant d’activer le mixeur. Une cuillère à soupe de la pâte obtenue vous fait une belle base pour vos sauces, currys, daubes et autres grains. Miam !
Et vous, y a-t-il une plante aromatique en particulier que vous chérissez tendrement ?
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